La 40e édition des Médiévales de Provins

Il y a six ans, je commençais la rédaction de ce qui allait devenir mon premier roman.

Inspirée par le festival du week-end qui venait de s’écouler, j’écrivais les premières lignes du « Chant des prophéties ». Je ne pensais pas que ce premier paragraphe mènerait à une trilogie. Je n’imaginais donc pas me trouver un jour dans la superbe Collégiale Saint-Quiriace, qui m’avait fait rêver la veille, pour y exposer MES livres.

Et pourtant.

Pour les 40 ans des Médiévales de Provins, j’ai eu l’honneur de voir ma candidature retenue pour présenter Aëlys au public. Là, au milieu d’autres auteurs, illustrateurs, peintres ou vitraillistes talentueux, j’avais mon stand, une table, que je n’avais pas osé ambitionner.
Il faut dire que j’avais « harcelé » la Direction des affaires culturelles dès le mois d’octobre 2024 !

Ce week-end du 14 et 15 juin 2025, j’ai enfilé ma robe, ma coiffe de paysanne et mon petit bracelet d’accès en papier bleu pour me rendre en ville haute, lieu vers lequel convergeait toute l’effervescence. Attirant comme chaque année près de 100 000 visiteurs, la cité douce et calme que je connais s’est métamorphosée sous un soleil brûlant dès le petit matin.

Pour plus de photos, rendez vous sur Instagram.

Quel spectacle !

Un marché, décoré comme autrefois et d’une grande diversité, proposait des bijoux, des friandises, des boucliers ou armes factices dignes d’un film d’époque, de magnifiques costumes et des créations de petits — ou grands — objets de décoration façonnés avec passion.

Forge, poterie, verre soufflé, hydromels, thés, encens, épices ou biscuits aux saveurs d’autrefois… Un formidable panel de saveurs et de métiers pour certains oubliés.

Sous les fanions bigarrés, la place offrait un véritable voyage temporel. J’ai pu assister à une démonstration de troubadours, à des défilés, et goûter au café ainsi qu’au chaleureux accueil des « taverniers » présents. Des personnes magnifiquement vêtues et maquillées paradaient. Des enfants riaient et s’émerveillaient des animations d’antan…

Durant ces deux journées inoubliables, j’ai eu la chance de rencontrer nombre de gens de divers horizons. Des gens qui ont pris le temps de discuter un peu avec moi pour en savoir un peu plus sur le royaume de Caren et le destin de ma protagoniste.

J’ai même eu l’immense joie de rencontrer une jolie petite fille portant le même prénom que mon héroïne !

Ce fut aussi l’occasion de revoir mon ancienne voisine de table, rencontrée à la fête du livre d’Esternay : Héloïse P. Latour, romancière, illustratrice et scénariste.
(Vous savez : l’une des fameuses et adorables voisines m’ayant donné plein de conseils lors de mon premier événement !)


Pour résumer ?

Un week-end tout simplement magique, et je me permets déjà d’imaginer le tome 3 sur ma table l’an prochain.  

Maintenant, il est temps pour moi de me replonger dans le dernier volet des aventures d’Aëlys : « La prophétie de l’enfant ».

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